Siem Riep – Angkor

30 janvier 2004 au 2 février 2004

Remontons le temps. C’était au temps où chez nous Charlemagne constituait l’empire Carolingien. De l’autre coté de la terre, en Asie du Sud Est, C’était l’empire d’Angkor qui naissait.

Plus tard, notre Moyen Age flamboyait. A l’autre bout du monde, à dix mille kilomètres de là, les Khmers érigeaient, au même moment, l’une des plus séduisantes capital de l’humanité.

Histoire d’une rencontre surprenante

Depuis deux jours, je circule avec mes nouvelles connaissances. Il est environ 17 h 30, le soleil se couche devant le Preah Khan, temple du grand tour investit par la jungle. Je remarque un touriste pas ordinaire. En effet, il se balade avec deux appareils photos aux objectifs assez gigantesques. Nos regards se croissent. Et la curiosité ne peux m’empécher d’engager la conversation.

– Hello, where are you from ? (Bonjour, d’où venez vous).

– Hello, San Diego, California.

Le photographe monte dans un taxi. Je reste là, un peu sur ma faim.

Le lendemain, troisième jours de mon pass, j’avais décidé d’aller photographier certains endroit que j’avais repéré les deux jours précédents. En fin de journée, je retrouve mon photographe.

– Hello, you are from San Diego. (Bonjour, vous êtes de San Diego)

– How do you know this ? (Comment savez vous çà ?) 

– I met you yesterday (Je vous est rencontré hier) 

– Oh yeah !!! (Ha oui)

Et s’engage la conversation. Il est reporter pour le Los Angeles Times et effectue un reportage sur le retour des touristes à Angkor. Nous passons une bonne heure ensemble à discuter de son métier. Je l’observe travailler. Un photographe qui n’as pas peur.

Soudainement, je le vois foncer en dessous d’une colonnade et discuter avec un groupe de touristes japonais. Je le rejoins. Il m’explique que la lumière est magnifique sous cette colonnade. Il me prends en photo, Me promet de me l’envoyer. Pour cela, je dois juste lui envoyer un mail avec mon adresse. 

Il me tends sa carte : Don Bartletti, Photographer.

Nous nous quittons après avoir bu un verre à une terrasse.

Je lui envoie l’adresse de mon frère pour la photo, mon adresse hotmail disposant de trop peu d’espace. Mon voyage se poursuit. J’oublie l’épisode.

Quelques mois plus tard, de retour en Belgique, je retrouve par hasard la photo sur l’ordinateur de mon frère. Un peu curieux sur le photographe, je tape son nom sur le net. Peut-être est il connu ?

Don Bartletti : 2003 Pulitzer Prize in Feature Photography. Je manque de tomber de ma chaise.

Merci encore Monsieur Bartletti pour votre accesibilité et votre simplicité.

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