Kathmandou

Du 15/12/2001 au 25/12/2001

Mon dernier bus celui qui m’amènera à Kathmandu. J’aurais parcouru 15.000 kilomètres, pris, 35 bus, 28 taxis, 27 ricksaws, 16 dolmus, 7 minibus, 5 metro, 4 bateaux, 4 trains, 4 avions, 3 barques, 2 dromadaires, 2 motos, 1 raft et 1 vélo. 

Kathmandu, le quartier hippies de freak street n’existe plus. Les hippies ont été remplacés par les trippies amateur de trek. Mais les temples et la tranquilités sont toujours là. Durbar square nous donne un aperçu de l’art Népalais nous sommes entre l’Inde et la Chine déjà cela ressemble à des pagodes.

Et puis la découverte d’une dernière religion : Le boudhisme. Le premier stoupas est le temple au singes. Perchés en haut d’une colline il me faut gravir 365 marches pour y parvenir la semaine précédentes j’en avait gravi 3500 durant mon trek alors ici c’est plutot facile. Sur le Stupa, les yeux du Bouddha sont peints sur les quatre côtés et regardent la vallée en contrebas. Entre les deux arcades sourcilières figure le troisième œil, symbole de la véritable sagesse. Les nez, qui à la forme d’un point d’interrogation inachevé représente le chiffre népalais ek ,un , emblème d’unité.

Le long de la descente des moulins à prière qui contiennent des mandalas, sortes de commandement écris par le dalai lama. Je terminerais par ce qui pour moi était la vision de Kathmandu. Cet énorme Stupas, le plus grand du népal, le bouddhanat et par cette photo avec un réfugié Tibétain attendant que la Chine libère son pays.

Conclusion

Après trois mois de voyage j’arrive à destination. Le moment de faire un bilan.Je reprendrais une traduction libre de l’introduction du guide Lonely planet  » Istanbul to Kathmandu  » qui m’a permis de réaliser ce périple. 

D’Istanbul à Kathmandou, les noms seuls inspirent des images d’une aventure exotique. Il y a quelque chose d’indéniablement irrésistible de partir pour un voyage aux portes de l’Asie, au milieu des minarets, des bazars et des  » teahouses  » turcs et de terminer au milieu des sommets enneigés de l’Himalaya népalais. 

Bien sur, parcourir le chemin n’est pas aller de A à B et se sentir intrépide. Il y a plein d’expériences à avoir tout le long de la route. Nager et naviguer en Méditerranée, explorer les anciennes ruines romaines et perses, skier et randonner en montagne, faire du rafting sur les meilleurs rapides du monde, étudier le bouddhisme tibétain dans la maison du Dalai Lama, admirer le Taj Mahal au lever du soleil et chevaucher le désert sur le dos d’un chameau. Quelques-unes unes de vos expériences les plus mémorables seront plus personnelles : entendre la prière du vendredi dans une mosquée monumentale, observer la vie d’une  » teahouse  » à travers les arômes d’un narghilé, être invité à un mariage traditionnel ou simplement vous perdre dans les ruelles d’anciens bazars et rencontrer des personnages locaux. C’est un long trajet d’Istanbul à Kathmandou – plus de 10.000 kilomètres – mais c’est un voyage surprenant. Avec l’ouverture de l’Iran au tourisme, beaucoup d’obstacle qui empêchait la traversée commence à disparaître. 

L’est de la Turquie est-elle sure ? Serais-je dévalisé en Inde ou jeter en prison en Iran ? Succomberais-je à la malaria ? La simple réponse est que ce n’est pas un voyage difficile ou hasardeux. Quand vous serez assis à un bar dans le quartier de Thamel à Kathmandou vous rappelant d’histoire de voyage devant une bière froide et quelques plats gourmands vous saurez que vous l’avez fait.

Sur la photo, C’est Prakash. Il possède une agence de voyage. J’avais eu son adresse à Vanarasi. J’ai débarqué dans son bureau sans prévenir. Il ne m’a rien vendu, mais il m’a aidé. Il est venu chez moi en Belgique mais çà c’est une autre histoire…

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