Arusha

Lundi 20 Novembre

Arrivée à Arusha. 

A la descente du shuttle,nous avons directement été pris en charge par Pol de Nature Explore. J’avais réservé le Safari depuis la Belgique.

Arrivée à L’hôtel / Motel.

Problème au niveau des chambres. On avait demandé deux chambres avec deux lits et nous avons eu les 2 chambres avec 1 double lit. Les deux frères s’en sont accommodés. La fille qui dormait avec moi à préférer que l’on installe un autre lit dans la chambre. Chambre qui du coup devenait un peu étroite. 
Le personnel de l’hôtel était très serviable. Ils sont même venu, sans doute m’étais-je mal exprimé, apporter une nouvelle ampoule pour résoudre une panne d’électricité de secteur. Nous avons attendu que le courant revienne. Vers 4 heures du matin, le courant est revenu, la chambre éclairée et le téléphone se mit à sonner. Mais c’est l’Afrique.

Visite de Arusha avec Samuel.

Après nous être installé, nous désirions nous sustenter (nous n’avions plus mangé depuis le départ du matin) changer de l’argent et réserver le bus vers Mombasa pour le dimanche suivant. Samuel nous a donc amené changer de l’argent en nous montrant Arusha des fenêtres du 4 x 4. Ce qui nous a donné une bonne idée de Arusha.

Nous sommes ensuite allé manger à l’Hotel Fort des moines, accompagné de Samuel. Certains y ont testé l’ugali du bout des doigts, tandis que d’autres se contentait de spécialités italiennes. Le service fut fort lent, mais c’est l’Afrique. Ce qui nous a permis de prendre plus ample contact avec Samuel.

Restait à résoudre le problème du bus. Après quelques difficultés pour trouver une place pour le 4 x 4, nous avons suivi Samuel pour la réservation du bus. Connaissant l’importance des commissions et voulant laisser à Samuel un bakchich pour ce service, je l’ai laissé faire sans lui dire que j’avais déjà une idée du prix suite à une discussion avec Pol. Ce que Pol nous avais annoncé à 10 $ nous l’avons acheté 15 $ qui se transformerons en 15.000 Shilling sur le ticket. (Le vendeur des tickets désirant sans doute sa part aussi.). Ce jour là nous avons seulement réservé les places, nous aurions du les payer directement. Le jour du transfert vers Mombasa nous nous sommes retrouvé à l’arrière du bus, l’endroit le moins confortable sous prétexte que nous avions payé les derniers.

16 h 30 : retour au Motel pour un repos mérité. C’est ce que je pensais. Mais de retour au Motel, certains en voulaient encore. C’est ici que nous regrettons la distance entre le motel et le centre ville. Autant nous disposions de quiétude, autant l’ambiance du centre ville nous manquait. Nous sommes donc parti à 2, le soir tombant, pour aller à la découverte des environs. Après un kilomètre de marche dans la nuit noire africaine (ce qui veut bien dire noire) nous avons abouti dans un bar. La première chose qui nous a surpris fut l’architecture du comptoir. C’est un effet la première fois que je voyais une barmaid dans une cellule entourée de barreau avec toute la marchandise consommable autour d’elle. La deuxième fut l’ardeur d’une charmante autochtone à vouloir nous faire profiter de ses charmes. Nous n’y avons pas succombé à son grand désespoir. A la sortie de ce bar nous avons également, surtout mon compagnon, testé la profondeur des égouts à ciel ouvert. Rappelons qu’il faisait toujours nuit noire africaine.

Nous avions rendez-vous à 20h00 avec Samuel pour le repas du soir. Le même restaurant qu’à midi nous fut imposé, nous aurions aimé en testé un autre. Mais sur l’insistance de Samuel nous y sommes retourné. Il avait promis au restaurant que nous y retournerions et nous ne voulions pas trahir la parole de Samuel. A notre arrivé à l’Hôtel Fort des moines, visiblement, nous n’étions pas attendu et Samuel nous a planté sur place en promettant de revenir à l’heure convenue c’est-à-dire à 23h00. Nous avons passé la soirée à la lueur des bougies. Ah l’Afrique.      

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