Teheran13/10/01 et 23/10/01 au 25/10/01Petite histoire d'une rencontre avec l'ambassadeur de Belgique à Téhéran.Etat d'esprit au jour le jour. Tabriz 10 octobre Contrairement aux images diffusées sur les télévisions internationales qui concernent le Pakistan, la Malaisie ou encore l'Indonésie, ici tout est calme. Un accueil incroyable, tout le monde nous salue. Nous sommes allés à l'office du tourisme de Tabriz (la deuxième ville d'Iran avec 2.000.000 d'habitants). Directement la personne s'est occupée de nous. Thé traditionnel, visite du Bazar, thé traditionnel, visite de la ville, thé traditionnel. Le seul danger en Iran c'est de traverser la route ou d' avoir une overdose de thé. Tabriz 12 octobre Vendredi Les Iraniens font beaucoup de bruit à Téhéran. 50.000 personnes dans les rues brandissent des pancartes contre les frappes américaines. Je me renseigne et je reçois comme réponse que ce sont des manifestations anti-occidentales. Pris de peur, nous rentrons à l'hôtel, Simone téléphone à l'ambassade d'Australie. J'irais demain à l'ambassade de Belgique à Téhéran. Aujourd'hui c'est le match Iran - Irak comptant pour la qualification de la coupe du monde. L'Iran gagne par 2 buts à 1 et les rues sont à nouveau envahies. Téhéran 13 octobre Samedi Après l'ambassade de France, Anne Sophie et moi nous nous rendons à l'ambassade de Belgique à Téhéran. Comme l'ambassade était fermée, le chauffeur de taxi nous emmène directement à la résidence de l'ambassadeur en poste à Téhéran mais comme le taximan ne parle que le perse, il ne nous en informe pas. Nous sonnons à la porte. Nous sommes un peu surpris, l'entrée est différente de l'ambassade de France, plus grande. Quand les grilles s'ouvrent, un chemin serpente à travers une colline et arrive à une superbe villa. Anne Sophie me souffle à l'oreille : " Et bien les Belges, ils ont de l'argent, c'est Malibu Beach ici ". L'ambassadeur nous accueille. C'est à ce moment-là que nous saurons où nous nous trouvons. Nous prenons une tasse de café liégeois avec l'ambassadeur qui nous tranquillise en nous expliquant que le vendredi les Iraniens n'ont rien à faire et manifestent dans les rues. Nous repartons en paix.
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