Quelque part dans la montagne

14/10/2001 au 15/10/2001

Téhéran ce n'étais pas seulement une visite chez son Excellence.

Anne Sophie et moi-même pensions que dans cette capitale il serait aisé de pouvoir échanger nos travellers chèques.

Nous avons présentés nos chèques aux differentes banques, arpentés les rues de Téhéran, demandés au marché noir. Mais rien n'y fit. Nous avons subi l'impuissance des banquiers et le regard dubitatif des changeurs. Nous ne sommes jamais arrivés à changer le moindre chèque.

Nous n'avions pas prévu que les liens avec nos banques seraient coupés. La carte Visa était inutile.

Ils nous restaient à chercher le moyens de pouvoir changer de l'argent pour acheter un billet pour aller en Inde et à trouver le moyens de parcourir l'Iran au prix le plus bas possible.

Assis sur un banc de la Station Sud, j'attendais un bus. Je feuilletais mon guide et je repensais à mon problème. Lorsqu'un Iranien m'adressa la parole. Un peu méfiant au début, je lui expliquais mon problème. Il se présenta.

Il s'appelait Reza. Il était ingénieur. Il allait travailler sur son chantier dans la montagne. On y contruisait un tunnel pour amener l'eau des montagnes vers la ville d'Ispahan. Il me proposa de m'y emmener. Après un moment d'hésitation, j'acceptais.

L'eau est un grand problème en Iran. Ils ont plein de pétrôle mais pas d'eau. Lors de ma visite Téhéran était coupé en sept territoires. Et un jour sur sept, une des parties était coupées d'eau.

L'acceuil de l'Iranien est incroyable. Il paya tous mes frais, me nourri, me logea dans son appartement à Téhéran lors de mon retour, et quand je voulu le remercier en lui offrant des friandises un peu onéreuses, il me les mis dans mon sac prétextant que j'aurais certainement faim dans l'avion pour l'Inde.Je n'oublierais jamais Reza. Et je voudrais encore le remercier.