Konya

27/09/01 et 28/09/01

D'Olimpos à Konya, il faut passer par Antalya. La gare des bus est très moderne. Ne pas se laisser approcher par les vendeurs de ticket. En prenant la première compagnie au lieu de comparer je suis resté 4 heures à attendre à la gare des bus. C'est non seulement du temps perdu mais c'est aussi plus difficile de trouver un hôtel à 9 heures du soir.

Une navette relie la gare de Konya au centre ville, même au milieu de la nuit.

J'ai trouvé un lit dans la cave, à coté de la machine à lessiver pour 4 euros. Ceci à l'hôtel Dervis. Un deal pas possible. J'ai demandé le prix en turc au garçon qui me montrait les chambres. Un fois que le jeune homme me donna naïvement le prix réel je n'ai plus rien voulu savoir quand le patron me demanda le double, c'est lui qui a du s'incliner.

Konya est la première ville où je ne pourrais pas me raccrocher à mon parcours scolaire. Konya est le berceau du mévlanisme ou des derviches tourneurs. Fondé au 13ème siècle par le poète mystique Djaläl al din al rumi ,surnommé " Mevlana " l'ordre Soufi de Mevlana n'a plus aujourd'hui que deux confréries. A Konya on peut y voir la tombe de poète ainsi que la fontaine qui symbolise une pensée : " La diversité vient de l'unité et retourne à l'unité ".