Bangkok - Siem Riep

Quand on vient de Thailande, voici comment cela se passe. L'avion bien sur. Mais on peux y aller par la route. Là c'est l'aventure (Quoique d'après ceux qui l'on fait avant moi cela c'est grandement amélioré). On peut acheter son billet à Kao San (550 Baths) pour Siam Riep. Rendez-vous à 7h30 devant l'agence de voyage où vous avez acheté le ticket. (Une autre possibilité c'est d'aller à la gare des bus est (Ekamai) si il y en a qui préfère plus compliqué et un peu moins cher) Un minibus vous prends et après deux heures d'embouteillage on sort enfin de Bangkok. Encore deux heures de routes et on arrive à la frontière cambodgienne.

Déjà au Cambodge ? Que nenni !!! A 10 kilomètres de la frontière, on vous dépose dans une sorte de restaurant où l'on vous dis que l'on s'occupe des visas de ceux qui n'en n'ont pas (il est possible de l'acheté à la frontière). Là, attention. Sans vous avertir, le conducteur enlève les bagages du minibus et s'en va pendant que tranquillement vous sirotez une boisson en dégustant un Phat Thaie (Il est au environ de midi). Une fille avait laissé son appareil photo dans le bus, on ne l'a jamais retrouvé. L'appareil photo, le bus on l'a retrouvé à la frontière. Jamais compris pourquoi il était parti sans nous.

Après une heure, une heure et demi, deux heures (On est en Thailande, pas pressé).Une sorte de Taxi Brousse completement ouvert arrive. On embarque tous, les uns sur les autres avec en prime un carré vert collé sur la chemise. (On ne sais jamais on pourrait nous perdre). Et direction la frontière. En chemin on nous présente le dernier ATM (distributeur automatique d'argent) avant la frontière, inexistant au cambodge. Le passage coté Thailandais est sans problème. Juste quelques personnes qui étant resté plus d'un mois devait s'alléger de quelques baths. Une fois au cambodge, le choc. Pays ravagé par 20 ans de guerre, des mendiants, en ligne, vous tendent la main. C'est Poipet, une ville au infrastructures inexistantes et aux traffics de tout genre. Premier contact avec l'administration Cambodgienne : on nous demande 10 baths pour un obscur papier jaune concernant une information médicale sur le SARS. (Au moment ou je suis passé, la mode était plutôt à la grippe du poulet). Enfin, j'ai payé comme le reste du groupe. A ce moment, on nous dirige vers un bureau de change. On nous assure que plus loin, pas moyen de changer de l'argent. Donc avoir des dollars sur soi en petite coupure avant de passer la frontière. Sinon on enrichit le cousin ou le frère ou l'ami du chauffeur au taux prohibitif. Ensuite, le groupe est divisé. On ne comprends pas bien. On dirait que les chauffeurs se disputent pour nous répartir dans des minibus à la climatisation défaillante. En fait, je l'apprendrais plus tard, les chauffeurs sont en train de nous acheter, pour nous revendre aux guest houses à Siem Riep.

Il est donc quelques choses comme 14 h, 14 h 30. On nous averti que nous avons de la chance, la route viens d'être refaites. On ne mettra que 8 heures pour parcourir 250 kilomètres. La route ? Une piste, une terre rouge et poussiereuses. Comme la clim ne fonctionne pas et que la température avoisine les 30 degrés, on ouvre les fenêtres. La poussière rouge envahit tous. La route est défoncée et les seuls moment ou l'on n' est pas balancé de droite à gauche c'est quand on franchi les ponts. Durant le parcours deux arrêt. Le premier, dans un restaurant qui avait certainement payé sa commission au chauffeur. Le deuxième arrêt, dans un village du bout du monde au milieu de la nuit.

Vers 22 heures, on nous conduit directement dans une guest houses. C'est la première fois que quand j'achète un trajet en bus, le terminus ne se situe pas dans une gare mais dans la cour d'un hôtel qui ferme la barrière derrière nous. Fatigué, crevé par cette journée. Nous ne pensons qu'à une seule chose : nous reposer. Aucun ne prendras de chambre ailleurs. (D'ailleurs pour 3$ avoir une chambre double avec SDB, on ne cherche pas ailleurs).

Le lendemain nous attendais la découverte d'Angkor.